2023-12-15
Journal
de bord
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Accédez aux synthèses des événements de la Semaine de l’impact 2023 

Jour 1 et 2 - 13 et 14 novembre 2023

💡 Il y a un héritage unique de l’économie sociale au Québec. Il est tout à fait logique que l’entrepreneuriat qui se fait ici soit social et responsable.

 

Cet événement sera l’occasion de revenir sur les objectifs de la semaine:

  • se positionner en lien avec les enjeux et les défis actuels (sections Fresques et Débat)
  • se connecter avec vos pairs et développer vos compétences (section Apprentissages et Atelier)
  • enrichir votre boîte à outils (section Tuto Express)

L’initiative mobilise cette année plus de 20 partenaires de l’écosystème montréalais.

La Semaine est soutenue par le Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole du Ministère des Affaires Municipales et de l’Habitation.

 

Au programme:

  • Introduction Zu : Pourquoi le choix de l’Impact chez Zu
  • Intervention Startup Montréal : Impact, une opportunité de positionnement distinctif pour Montréal
  • Présentation de la programmation SDI 2023 et de nos objectifs
  • Retour d’expérience première cohorte La Certif

Intervenant.e.s:

 

Que retenir?

  • Il est important de mettre en avant la responsabilité des organisations dans la transformation nécessaire à l’échelle mondiale, notamment l’impact crucial du domaine techno-numérique sur notre environnement. La technologie doit être utilisée de manière créative et responsable.
  • Les divisions et les silos entre les différents organismes et typologies doivent être évités pour ne pas réinventer la roue. Il faut parvenir à une approche intégrée et commune à l’ensemble de l’écosystème startup québécois.
  • Partenariat pour valoriser les expertises déjà présentes, en particulier sur les thématiques d’impacts entre Zu, le CIRAIG et la Human Technology Foundation, de la Certif’ avec les acteurs de l’écosystème experts en Impact, des concertations et mise en commun d’outils d’évaluation de l’Impact des startups financées par les acteurs du financement.
  • Les grands joueurs d’Impact montréalais, à l’initiative de la Semaine de l’Impact et membres de la Task Force: District 3, L’Esplanade, IDEOS HEC Montréal, La Maison de l’innovation sociale, Polytechnique Montréal
  • Les startups doivent aligner sur le même plan leur impact social et environnemental tout en conservant un modèle économique viable.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

  • La Fondation Guy Laliberté soutient fortement Zú, l’incubateur tech pour les industries créatives. Cet appui aidera le programme d’incubation et financera deux nouvelles bourses pour les entrepreneurs de Zú.
  • HEC Montréal propose la Certif’ pour former et valider les connaissances des accompagnateurs d’entrepreneurs.

💡 L’impact social est l’ensemble des changements positifs ou négatifs, attendus ou inattendus, et durables engendrés par les activités mises en place et attribuables à ces activités. Ces impacts peuvent être de nature environnementale, économique ou sociale.

 

Cet événement est destiné aux individus et aux organisations de l’écosystème startup qui souhaitent mieux comprendre en quoi consiste l’impact social et sa mesure, et envisagent l’opportunité d’initier une démarche en ce sens.

L’activité se déroulera en deux temps:

  1. un court portrait clair et activable de ce qu’est l’impact social et sa mesure pour les startups, les acteurs d’accompagnement et l’écosystème startup de Montréal;
  2. des échanges informels sur le sujet, un verre à la main.

Intervenante.s:

 

Quoi retenir?

  • L’Esplanade suggère l’opportunité de mélanger les cohortes avec différents types d’organisations (Inc et OBNL et Économie solidaire). Cela apporte une diversité de perspectives et enrichit les apprentissages. Cela aurait également pour but de faire levier, en particulier, sur le positionnement distinctif fort du Québec dans l’Économie Solidaire.
  • Définition de l’Impact proposée dans le Guide de la mesure de l’Impact de la Fondation Rexel: L’impact social est l’ensemble des changements positifs ou négatifs, attendus ou inattendus, et durables engendrés par les activités mises en place et attribuables à ces activités. Ces impacts peuvent être de nature environnementale, économique ou sociale.
  • Dans la situation d’un bailleur de fonds, l’Impact est une véritable problématique: les retombées économiques et financières restent les principales métriques prises en compte. Il est nécessaire pour lui d’aller au-delà de ces seules considérations, d’où l’importance du travail de mesure d’Impact. Par ailleurs cela lui permettrait de se concentrer sur des projets à Impact. Pour réaliser concrètement cela, il est nécessaire de travailler sur de nouvelles réglementations incluant des indicateurs sur les thématiques d’Impact Social et Environnemental au niveau international (ISS Board).
  • Il est important d’adopter une mentalité critique, d’être transparent et de voir aussi le négatif dans les projets d’accompagnement et de start-ups.
  • Effectuer un travail qualitatif plutôt que quantitatif pour mesurer l’Impact, avec au préalable un travail rigoureux sur la littérature préexistante, permet aussi de travailler sur de nouveaux sujets, pas forcément dans le “radar classique” des thématiques généralement abordées.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

💡 Un écosystème est la rencontre de plusieurs espèces qui établissent différentes relations. Quand on agit sur un écosystème, on touche à son équilibre. Malheureusement, l’homme ne réagit que lorsque les conséquences sociales le touchent. Les conséquences négatives au niveau environnemental passent au second plan.

 

Cet événement vous invite à comprendre l’impact de l’érosion de la biodiversité, ce que cela signifie pour l’humain et les changements climatiques, et comment nous y contribuons. La fresque permet d’aborder le sujet de manière ludique, collaborative, visuelle, créative, simple et rigoureuse. Vous obtiendrez des clés pour cibler votre pouvoir d’action organisationnel et entrepreneurial afin de changer la donne.

Intervenant.e.s:

 

Quoi retenir?

  • Un écosystème est la rencontre de plusieurs espèces qui établissent différentes relations. Quand on agit sur un écosystème, on touche à son équilibre. Malheureusement, l’homme ne réagit que lorsque les conséquences sociales le touchent. Les conséquences négatives au niveau environnemental passent au second plan.
  • Les 5 principales causes de l’érosion de la biodiversité sont les suivantes:
  1. La destruction des habitats et le changement d’utilisation des sols et des mers
  2. La surexploitation des espèces par une exploitation directe
  3. Le changement climatique
  4. La pollution
  5. Les espèces envahissantes (exotiques)
  • Comment changer les activités humaines pour faire face à l’érosion excessive de la biodiversité induite par l’homme lui-même? Il faut analyser sa capacité et son échelle d’intervention pour savoir s’il est possible d’engager des solutions directes (micro), des solutions mises à l’échelle (méso), ou des changements de systèmes (macro).
  • Taxonomie des stratégies d’intervention:

Focus sur l’impact direct:

  1. Livraison de produits et services aux clients pour résoudre directement les problèmes sociaux
  2. Renforcement des capacités des individus ou organisations pour générer un impact social
  3. Développement et mobilisation des connaissances pour tester de nouvelles solutions, nouveaux modèles

Focus sur l’impact indirect:

  1. Sensibilisation et changement de comportement du public pour qu’il passe à l’action ou modifie son comportement
  2. Développement d’infrastructures : renforcer un réseau, une industrie ou un secteur en déployant des infrastructures communes et partagées
  3. Plaidoyer: aider à changer les lois dans les secteurs publics et privés concernés
  • Quelles sont les actions pouvant entraîner un effet domino au sein de l’entreprise? Penser de manière systémique aide à comprendre les interconnexions au sein d’un système et permet de savoir quoi faire pour avoir un impact.
  • Solutionnaire de la Fresque de la biodiversité

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

💡 La technologie est un allié si on la respecte ou un ennemi si on en abuse. L’utilisation de la technologie à des fins environnementales ou sociales est un allié efficace et indispensable, mais elle ne peut à elle seule sauver le monde.

 

Cet événement vise à questionner l’idée que la technologie est l’unique solution face à un problème complexe et systémique tel que la crise climatique. Ainsi, vous aurez l’occasion de développer votre esprit critique et combattre l’effet “chambre d’écho” et, nous l’espérons, vous en sortirez avec plus de clés pour pouvoir passer à l’action.

Déroulement:

  • 17h: ouverture des portes
  • 17h30: début du débat
  • 18h30: réseautage
  • Le débat sera enregistré pour le balado de Fred Savard. Venez prendre part à la discussion!

Intervenant.e.s:

Modérateur:

 

Quoi retenir?

  • Les innovations technologiques se multiplient, mais il n’existe pas toujours d’analyse de leurs conséquences. Il y a un véritable sujet de compensation entre retombées positives et négatives (voir l’exemple de l’utilisation du DDT comme pesticide, qui est également cancérigène et affecte la biodiversité).
  • La technologie est un allié si on la respecte ou un ennemi si on en abuse. L’utilisation de la technologie à des fins environnementales ou sociales est un allié efficace et indispensable, mais elle ne peut à elle seule sauver le monde.
  • Pour une technologie efficace, il faut prendre en compte les quantités de ressources limitées de notre planète et répondre à des critères énergétiques (émissions de GES, énergie propre).
  • Est-ce que l’innovation est vraiment nécessaire? Il faut évaluer, par une approche holistique, tous les impacts de la mise en place d’une nouvelle technologie. Le solutionnisme (solution simple à des enjeux complexes) ne fonctionne pas. Et actuellement, la réglementation ne remet pas en question la croissance économique illimitée.
  • Une nouvelle technologie augmente notre éventail de compétences, mais on oublie souvent les humains qui la contrôlent (ex : algorithme des réseaux sociaux). Il ne faut pas subir la technologie, mais la maîtriser.
  • En conclusion, la technologie ne va pas sauver le monde, mais c’est l’humain qui en a la réelle capacité. Pour parvenir concrètement à cela, il faut travailler sur un contrôle démocratique de la technologie, disposer d’un comité des «sages» au sein des gouvernances, et se doter de réglementations internationales strictes (exemple : nucléaire ou IA).
  • «La technologie sauvera-t-elle le monde?» Réponse finale du public après débat: Non à 61% !

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet :

Jour 3 - 15 novembre 2023

💡 Définir un produit durable est une question difficile, il vaut mieux se concenter sur la mesure de sa durabilité. Cela peut passer par l’analyse de son cycle de vie, qui peut se résumer à une approche par fonction.

 

Cet événement présentera un état des lieux de l’alliance actuelle des mondes de la recherche, de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour construire un parcours d’accompagnement novateur visant à améliorer la performance environnementale et éthique des entreprises, adapté au secteur du numérique au Québec.

Ce projet rassemble:

  • les chercheurs du CIRAIG à l’UQÀM et à Polytechnique, experts en analyse du cycle de vie,
  • l’OSBL HTF (Human Technology Foundation), experts en éthique pratique du numérique,
  • les Accélérateurs et Incubateurs d’Entreprises (AIE) Zú, Propolys et 2 Degrés,
  • les startups accompagnées par ces AIE.

Intervenant.e.s:

Modératrice:

  • Jeanne Dorelli, Directrice Entrepreneuriat et innovation,

 

Quoi retenir?

  • En 2019, la chaîne d’approvisionnement représentait 3% des émissions mondiales de CO2 et devrait atteindre 9% d’ici 2025. Elle représente 10% de la consommation mondiale d’électricité.
  • Définir un produit durable est une question difficile, il vaut mieux se concentrer sur la mesure de sa durabilité. Cela peut passer par l’analyse de son cycle de vie, qui peut se résumer à une approche par fonction. Par exemple, de nombreuses technologies ont un impact environnemental réel, certes, mais elles permettent dans la plupart des cas d’optimiser la consommation énergétique.
  • La Human Technology Foundation (HTF) a plusieurs projets, notamment un cadre d’investissement responsable et une méthode d’analyse éthique dans la technologie. L’objectif de la HTF est de couvrir, grâce à ces projets, des aspects négligés tels que :
  1. Les contraintes pesant sur les investisseurs, qui sont de plus en plus importantes en termes de conformité réglementaire et de minimisation des risques.
  2. Les sujets ESG qui doivent être adaptés aux startups, avec par exemple, une analyse complète et exhaustive des technologies utilisées. Ces dernières peuvent être catégorisées notamment en fonction de leur impact granulaire.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

💡 Les grands comptes ne sont souvent pas très agiles, notamment sur le plan stratégique (défini sur plusieurs années contrairement à une startup). C’est ainsi que cette dernière peut apporter une solution concrète à des problématiques non identifiées ou sous-évaluées par la grande entreprise.

 

Cet événement offre un partage d’expérience de collaborations entre startups et grandes entreprises : principaux défis, opportunités et facteurs de succès. En effet, pour qu’une startup puisse réellement avoir un impact sur les changements climatiques et autres domaines, il est nécessaire qu’elle se concentre sur la réalisation de ventes de ses solutions. Pour que l’impact soit le plus large possible, une possibilité est de cibler les grandes entreprises.

Intervenant.e.s:

Modératrice:

  • Christine Forget, Vice-Présidente Principale, Stratégie et Partenariats & Exécutive-en-Résidence, Cycle Momentum

 

Quoi retenir?

  • Comment les grandes entreprises peuvent aider à accélérer le développement de la technologie? Pourquoi cibler les grandes entreprises ? Il peut s’agir d’un besoin de réfléchir à une autre échelle, d’utiliser leur expérience sur le terrain. C’est gagnant-gagnant de travailler avec une grande entreprise pour une startup: l’être humain, au centre de l’entrepreneuriat, est associé à l’image de son entreprise et gagne ainsi en crédibilité auprès des grands clients.
  • Quelles sont les difficultés dans les relations avec les grandes entreprises? De nombreux enjeux de calendrier, d’angles à couvrir sont à prendre en compte dans un accord startup-grande entreprise: changement de personnel, conclusion de l’accord, subventions, etc. Il est indispensable d’être à l’écoute de leurs attentes. Par exemple, Walmart ne considérera pas une startup comme un partenaire potentiel immédiatement: elle doit d’abord acquérir de la légitimité auprès de plus petits clients pour lesquels les barrières à l’entrée sont plus faibles, et ensuite atteindre les exigences des grands comptes. Le côté humain est aussi très rassurant.
  • Dans une relation commerciale, il est important de prendre en compte ce que la startup est capable de faire, ce que les fournisseurs sont en mesure de produire et ce que le client souhaite concrètement. Il faut chercher l’accompagnement de ressources (coachs, AIE, autres) qui connaissent les pratiques des grandes entreprises, qui parviennent à comprendre qui détient le pouvoir décisionnaire.
  • Les grandes entreprises ont souvent le défaut de ne pas être très agiles, notamment sur le plan stratégique défini sur plusieurs années contrairement à une startup. C’est ainsi que cette dernière peut apporter une solution concrète à des problématiques non identifiées par la grande entreprise.
  • Afin d’attirer les grands comptes passant par des appels d’offres, les startups doivent s’appuyer sur leur image, leur impact et leur traitement des sujets ESG. Il s’agit d’une vision à long terme, permettant de valoriser les startups et de leur apporter de la visibilité.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

  • Diagramme de Venn: solution pour visualiser les intérêts dans les relations grands comptes et startups

💡 Décider dans l’incertitude est déjà assez mauvais, mais décider dans l’illusion de la certitude est catastrophique!

 

Cet événement propose de mieux comprendre les bases d’un bilan carbone avec un expert en quantification des Gaz à Effet de Serre et des retours d’expérience sur l’accompagnement des startups sur ce sujet.

Les intervenants illustreront leurs propos avec des cas de startups accompagnées par Mobis. Vous aurez ainsi accès aux apprentissages issus de cet accompagnement : les enjeux, les niveaux de maturité, la diversité des secteurs et les solutions possibles en fonction des besoins.

Intervenant.e.s:

  • Pascal Pepin, Conseiller Gestion des GES, Coop Carbone
  • Viviane Chabot, Co-fondatrice et directrice développement affaires, Claes Equipement
  • Simon Chevalier, Co-fondateur, Ecoplast
  • Benoît Pepin, Co-fondateur, Ecoplast

Modératrice:

 

Quoi retenir?

  • Pour contenir le réchauffement planétaire à 2°C d’ici la fin du siècle, il est nécessaire de réduire nos émissions d’ici 2030. Nous avons déjà atteint 1,2°C de réchauffement. La neutralité carbone est toujours visée d’ici 2050.
  • Les différents moyens d’action incluent la gestion des points carbone, tels que les puits de carbone naturels comme les arbres, mais le levier principal réside dans la réduction des émissions anthropiques. Il s’agit de réduire le flux d’émissions d’origine humaine, visant à une diminution d’au moins 80%.
  • Les clients des startups sont sensibles aux thématiques ESG et les investisseurs devant répondre à de nouvelles obligations sont également de plus en plus concernés.
  • Pour évaluer leur performance carbone, les clients, consommateurs, fournisseurs et partenaires ont des attentes concernant l’usage de produits et services à faible impact, la présence de certifications environnementales, la décarbonation des chaînes d’approvisionnement, et des avantages au niveau de la rétention et du recrutement.
  • Les employés, les investisseurs, les actionnaires et les gouvernements sont aussi sensibles à cette performance carbone par rapport à leurs objectifs de décarbonation, leurs aides financières ciblées et l’impact environnemental des investissements réalisés.
  • Les étapes pour un Bilan Carbone GES:
    1. Étape de base pour les startups: Analyser en détail la chaîne de valeur en projetant les hypothèses de ventes. Cela permet d’estimer l’ampleur des émissions et d’évaluer le potentiel de réduction des émissions lié à votre solution.
    2. Réaliser une Analyse du Cycle de Vie (ACV) pour évaluer l’impact environnemental à chaque étape du cycle de vie du produit ou du service.
    3. Pour les entreprises plus importantes et déjà bien établies sur le marché, réaliser un Bilan Carbone organisationnel. Ceci est pertinent lorsque le niveau de commercialisation est important, car il permet de conserver un historique et une traçabilité des émissions.
    4. Prendre en compte les motivations sous-jacentes: Il peut être opportun d’intégrer les valeurs environnementales et sociales dès le début du processus, car la compétition évolue rapidement sur ces aspects. Attendre les normes officielles pourrait ne pas être pertinent lorsque ces valeurs deviennent des différenciateurs majeurs sur le marché.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

💡 Près de la moitié des entreprises n’ont pas encore mis en place de stratégie de transition. La majorité d’entre elles ne connaissent pas les principales ressources disponibles et ne bénéficient ni d’aides, ni d’accompagnement.

 

Au programme :

  1. Les défis et besoins propres aux startups d’impact (± 25 minutes)
  2. La richesse de l’écosystème d’accompagnement (± 25 minutes) Modératrice : Anastasia Vintras, Startup Montréal
  3. Accompagner la croissance et la commercialisation des startups d’impact (± 25 minutes)

Modératrice:

Alexandrine Désourdy, Directrice de projets, Relance du centre-ville, Chambre de commerce du Montréal métropolitain

 

Quoi retenir?

  • Face aux risques environnementaux, les entreprises accordent une grande importance à la transition écologique dans leurs stratégies d’affaires. 81% des entreprises sondées estiment leur niveau de vulnérabilité comme important face aux risques environnementaux.
  • La transition est une priorité pour les entreprises, mais elle ne se trouve qu’au 4ème plan derrière 3 enjeux plus stratégiques pour les gens d’affaires: incertitudes et perspectives économiques, rareté de la main-d’œuvre, inflation et répercussions sur les coûts.
  • Près de la moitié des entreprises n’ont pas encore mis en place de stratégie de transition. La majorité d’entre elles ne connaissent pas les principales ressources disponibles et ne bénéficient ni d’aides ni d’accompagnement.
  • La fiche de synthèse de l’atelier sera mise à disposition dans la section «Pour aller plus loin» très prochainement.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

  • Cartographie : outil de visualisation des ressources et acteurs de l’écosystème à Montréal. L’objectif est d’aider les startups à mieux s’orienter dans l’écosystème. Et pour les partenaires, d’avoir un outil de visualisation simple et une meilleure visibilité.
  • La fiche de synthèse de l’atelier : bientôt fournie ici.

 💡 L’utilisation d’outils tels que l’Impact Gap Canvas et la théorie du changement permet à la startup de définir son problème et la solution en tenant compte des différentes parties prenantes, ainsi que d’identifier les impacts positifs et négatifs qui seront générés.

 

Cet événement est un atelier entre pairs (peer-to-peer) ouvert aux incubateurs, aux accélérateurs et aux organismes de soutien afin d’échanger sur les actions qui peuvent être mises en place pour mieux accompagner les startups dans l’intégration de l’impact. Au cours de l’activité, nous utiliserons des cas concrets d’entreprises pour réfléchir ensemble.

Modératrice:

Anastasia Vintras, Chargée des relations avec les startups, StartUp Montréal

 

Quoi retenir?

  • Pour maximiser son accompagnement auprès des startups, il faut commencer par sensibiliser la startup sur le sujet de l’impact, si ce n’est pas au cœur de son modèle d’affaires, pour lui montrer les bénéfices.
  • L’utilisation d’outils tels que l’impact Gap Canvas et la théorie du changement permettent à la startup de définir sa problématique et la solution par rapport aux différentes parties prenantes, et de voir les impacts positifs et négatifs qui vont être générés. Le Business Model Canvas intervient plus tard lorsque ces éléments sont établis.
  • Le suivi des startups qui ont intégré l’impact se fait avec les OKR (objectifs et résultats clés) et des suivis de coaching individualisés. On peut également proposer à la startup de compléter un journal de bord pour voir son évolution et qui peut être partagé avec d’autres accompagnateurs de la startup (coachs).

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

Jour 4 & 5: 16 et 17 novembre 2023

💡 La dynamique et l’écosystème de l’investissement ont évolué depuis 2016. Plusieurs acteurs de l’investissement ont établi des cadres et des mesures pour évaluer l’impact sociétal et environnemental des startups, même si ces mesures ne sont pas encore standardisées. À l’avenir, il est nécessaire de travailler sur ces mesures et cadres communs afin d’éviter un écosystème fragmenté et complexe pour les startups d’impact.

 

Cet événement vise à outiller les incubateurs et les accélérateurs dans l’accompagnement des startups à impact dans leur première levée de capital de risque et à parler des enjeux et manques mais en se projetant rapidement vers les outils disponible ou à développer et vers les solutions possibles.

Intervenant.e.s:

Modérateurs:

 

Quoi retenir?

  • Le défi rencontré par les startups d’impact réside dans l’accès au financement. Les entrepreneurs ont du mal à valoriser l’impact positif généré par leur projet par rapport aux objectifs financiers requis par la majorité des investisseurs.
  • La dynamique et l’écosystème de l’investissement ont évolué depuis 2016. Plusieurs acteurs de l’investissement (Cycle momentum, Evol, BDC, Innovobot) ont établi des cadres et des mesures pour évaluer l’impact sociétal et environnemental des startups, même si ces mesures ne sont pas encore standardisées. À l’avenir, il est nécessaire de travailler sur ces mesures et cadres communs afin d’éviter un écosystème fragmenté et complexe pour les startups d’impact.
  • Peu d’investisseurs interrogent les entrepreneurs en profondeur sur la question de l’impact, contrairement aux enjeux économiques et de rentabilité.
  • Il faut abandonner l’idée que financer l’impact équivaut à faire de la philanthropie.
  • Avant d’accepter un investissement au sein de leur startup, il est essentiel que les valeurs de l’entreprise correspondent à celles de l’investisseur. Il peut prendre du temps de trouver cet investisseur, mais cela peut s’avérer payant à long terme lors de la prise de décisions.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

💡 Pour les organisations clientes qui cherchent à atteindre un modèle d’inclusion, il est important de leur permettre de comprendre la problématique dans sa globalité. Cela fournit les éléments de base pour pouvoir penser à un changement de paradigme.

 

Cet événement offre un aperçu des modèles d’innovation et d’entrepreneuriat social basés sur le capital humain (c’est-à-dire l’ensemble des connaissances, qualifications, compétences et caractéristiques personnelles facilitant la création de notre bien-être individuel et collectif) dans la création de valeur sociale et la promotion de l’innovation.

Les invités partageront leurs expériences professionnelles, mettant en lumière des initiatives innovantes qui démontrent comment les expériences humaines – dans leur généreuse diversité – peuvent être mobilisées comme levier d’action.

Issus de 3 secteurs distincts, les panélistes exploreront les mécanismes permettant de valoriser des vécus, afin de générer un impact positif pour les personnes ciblées et une contribution transformative pour le système dans lequel elles évoluent, voire pour la société en général.

Saisissez l’opportunité de vous connecter avec des esprits brillants, d’enrichir votre perception des potentiels du capital humain et, nous l’espérons, de vous inspirer à intégrer quelques éléments pour améliorer notre avenir collectif!

Intervenant.e.s:

  • Geneviève David, Responsable du Pôle Labo du partenariat et Gestionnaire de la Plateforme Partenariat Patients Public, CEPPP
  • Leonora Indira King, Fondatrice, Collectif de Curry Parc-Ex
  • Marylène Ouellet, Présidente fondatrice, Braindlab

Modérateurs:

 

Quoi retenir?

  • 5 grands types de capitaux: social, produit, financier, naturel et surtout humain.
  • Comment passer à l’action dans des modèles d’inclusion? Il est possible de s’appuyer sur l’atout de la recherche (l’expertise sur le sujet), sur la crédibilité qui en découle et sur l’implantation de partenariats. Selon la thématique, il faut être patient: les objectifs d’inclusion dans les organisations ne s’atteignent pas à court terme.
  • Quels sont les changements à opérer pour y parvenir? Pour les organisations clientes qui cherchent à atteindre un modèle d’inclusion, il est important de leur permettre de comprendre la problématique dans sa globalité. Cela fournit les éléments de base pour pouvoir penser à un changement de paradigme. Par exemple, avec le centre d’excellence (CEPPP), il est nécessaire de considérer le patient dans tous ses aspects, d’où l’utilisation du partenariat patient. En ce qui concerne Braindlab, la neurodiversité est un sujet nouveau et les avantages du traitement sont encore peu connus du grand public.
  • Quels modèles d’affaires favoriser? Il est possible de travailler sur des modèles d’inclusion peu importe la forme juridique (Inc, OBNL, centre de recherche, etc.). Le CEPPP fonctionne principalement par le biais de partenariats avec des organisations publiques, tandis que le collectif Curry Parc-Ex utilise un modèle économique adaptatif en fonction de son type de clients.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

💡 Il est important de ne plus penser au niveau de la province, ni du pays, mais directement au niveau international. Sur de nombreux secteurs d’activités, le Canada ne dispose pas d’un marché suffisamment étendu.

 

Comment convaincre les investisseurs et les clients potentiels d’une idée, d’un produit ou d’un service ? Cet événement vise, par le biais d’un panel et d’un atelier participatif, à fournir un aperçu des services offerts aux startups à impact souhaitant se développer à l’international, à susciter un échange sur les particularités des projets à impact souhaitant se développer à l’international et à exposer les avantages des modèles collaboratifs «gagnant-gagnant», dans une perspective de changement systémique à long terme.

Intervenant.e.s:

Modérateur:

 

Quoi retenir?

  • Il est important de ne plus penser au niveau de la province, ni du pays, mais directement au niveau international. Sur de nombreux secteurs d’activités, le Canada ne dispose pas d’un marché suffisamment étendu. À titre d’exemple, Emmanuelle Tavernier, CEO d’Oxia Initiative, cite ses clients, les cleantech, dont les cycles de vente sont plus longs d’environ 6 mois au Canada qu’à l’étranger.
  • Pour s’intégrer dans un système international, il est important de solliciter l’aide des délégations provinciales, des bureaux du Québec à l’étranger, ainsi que des commissaires au commerce. Même si certaines de ces organisations sont réservées aux entreprises à un stade de développement plus avancé, les relations peuvent jouer un rôle crucial et faire la différence. Il est possible d’obtenir des subventions de la part d’organismes internationaux, d’OBNL qui cherchent à créer du commerce international.
  • Il faut améliorer les systèmes d’incubateurs et amener les entrepreneurs à réfléchir avec une orientation plus internationale. L’utilisation des réseaux d’alumni ayant vécu ou vivant à l’étranger, les collaborations nationales entre les programmes (par exemple, la façon de travailler diffère entre Toronto et Vancouver) et les organisations peuvent contribuer à l’internationalisation des startups.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

  • Ashoka: réseaux d’entrepreneurs, personne qui ont révolutionné leur domaine, qui peuvent témoigner de la contribution à l’impact
  • Ashoka Canada
  • Remotwise: solutions d’acquisition de talents et d’externalisation du personnel (Exemple : co-sourcing entre le Liban – Canada)

💡 Finalistes : Mobeo Abris, EV Simple, Communogrow, Ecosense, Enerflow, Le village des bébés

 

La Maison Notman, avec le soutien de Propolys, organise la quatrième édition de Pitch4Good, une compétition de pitch mettant en avant les individus qui concentrent leurs innovations sur des solutions contribuant à un monde meilleur, selon les ODD.

Venez découvrir les idées innovantes des 6 finalistes retenus pour pitcher devant notre jury et rencontrer des (futurs) entrepreneur.e.s qui contribuent à notre communauté d’impact au Québec.

 

Thématique de cette édition

Mobilité et Vie urbaine durable :

  • Vie urbaine durable : Innovations visant à rendre la vie en ville plus durable, respectueuse de l’environnement et des communautés, et favorisant l’inclusion sociale, la diversité et l’engagement des citoyen.ne.s.
  • Mobilité durable : Innovations visant à réduire la pollution, les émissions de carbone et la congestion routière, ainsi qu’à faciliter les déplacements verts et la mobilité active.
  • Toute innovation ayant un impact positif sur la qualité de vie des citoyen.ne.s et contribuant à la construction de villes plus durables. Cela inclut, sans se limiter, les solutions pour rendre les villes plus résilientes, plus agréables à vivre et respectueuses de l’environnement, tout en favorisant l’engagement des citoyen.ne.s dans la création de communautés urbaines durables.

Jury :

Quoi retenir?

  • Pitchs avec à la clé pour le gagnant une bourse Banque Nationale de 5000 $ dollars canadiens et l’accès pour les finalistes dont les demandes sont admissibles, au Réseau Coachs Bénévoles de Startup Montréal.
  • Présentation des finalistes
  1. Communogrow: 42% des habitants de Montréal souhaitent s’engager dans l’agriculture urbaine. Communogrow facilite le jumelage entre les propriétaires de terrains et les personnes qui souhaitent jardiner. Il met en relation des propriétaires de terrain avec des jardiniers.
  2. Ecosense: Un boîtier qui permet de capturer des données environnementales pour chaque utilisateur final de cet outil. Il s’agit d’un partenariat avec l’université de Montréal pour tester l’outil et affiner la collecte de données.
  3. Enerflow: Objectif de réduire la consommation d’énergie dans les bâtiments commerciaux. Le système utilise l’IA et les données (factures) pour générer des graphiques et un tableau de bord. Un pilote est en cours avec 5 hôtels en France, avec l’idée d’intégrer des données pour créer des profils de consommation et envoyer une alerte en cas de dépassement du profil.
  4. EV Simple: Première plateforme de partage de flottes électriques, connectée en temps réel à 60 000 véhicules d’entreprises d’occasion. Impact social (modèle viable dans tous les territoires du Québec) et environnemental, avec des frais d’abonnement pour les entreprises utilisatrices.
  5. Mobeo Abris: 60% des cyclistes montréalais ne sont pas à l’aise avec l’endroit où ils laissent leur vélo lorsqu’ils arrivent à destination. Mobeo Abris propose un abri pour vélos sécurisé de 6 places, à vendre aux propriétaires d’immeubles et aux municipalités, avec une application pour les utilisateurs afin de réserver leur place.
  6. Le village des bébés: Une solution numérique pour sensibiliser les jeunes parents aux choix écologiques. C’est également une solution qui favorise les échanges et développe l’économie circulaire liée aux besoins des jeunes parents et des enfants.
  • Coup de cœur du public: Mobeo Abris !
  • Grand Gagnant du Jury: EV Simple !

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet :

💡 Les Grappes s’investissent dans le développement durable et ont signé un plan d’action, dont le premier bilan devrait avoir lieu en novembre 2024.

 

Cet événement clôt la 3ème édition de la Semaine de l’impact et propose un aperçu des avancées de la semaine ainsi que des prochaines étapes:

  • Les progrès réalisés dans la Mesure d’Impact
  • Les nouveaux outils à intégrer dans nos boîtes à outils

L’événement sera suivi d’un buffet déjeuner avec une période de réseautage.

La Semaine est soutenue par le Fonds d’initiative et de rayonnement de la métropole du Ministère des Affaires Municipales et de l’Habitation.

Intervenant.e.s:

Modératrice:

 

Quoi retenir?

  • Les Grappes s’investissent dans le développement durable pour:
  1. Mutualiser nos efforts dans ce domaine et s’inspirer mutuellement.
  2. Sensibiliser et engager nos secteurs d’intérêt, que ce soit pour débuter ou continuer.
  3. Démontrer une authenticité dans notre démarche.
  • Le plan d’action des Grappes comprend trois objectifs:
  1. Démontrer l’engagement des grappes sectorielles envers le développement durable (DD).
  2. Mutualiser les efforts des grappes en matière de DD et s’inspirer mutuellement.
  3. Sensibiliser et engager nos secteurs d’intérêt.
  • Les objectifs de développement durable seront intégrés dans le plan stratégique de chaque grappe, tout comme la production d’événements écoresponsables, la mesure et la compensation des émissions de GES.
  • Des comités de travail intergrappes auront lieu pour partager les bonnes pratiques, collecter des données et réfléchir à des initiatives externes. La préparation d’un plan d’action pour 2025 sera également abordée. Un premier bilan aura lieu en novembre 2024.
  • Le plan d’action a été signé par l’ensemble des grappes.

 

Pour aller plus loin

Voici quelques sites Web et documents pour vous outiller dans ce sujet:

En collaboration avec la task force impact
Une initiative rendue possible par